Le 03.03.1993 paraît une date anodine.

Il est vrai que pour peu, Timothée ne naissait pas ce jour-là. Satanée neige qui fit arriver le docteur en retard ! Nous comprenons dès lors pourquoi Catherine, sa maman et secrétaire de NMC, déteste autant l’hiver !

Pourtant, avec autant de chiffres 3, un jour pareil ne pouvait signifier qu’optimisme, enthousiasme et joie de vivre. Timothée essaie de l’incarner dans tout ce qu’il entreprend, que ce soit au niveau professionnel ou de ses hobbys. 

Dès qu’il fut assez habile pour marcher, il comprit que ses pieds pouvaient servir autrement. En l’occurrence à frapper dans une balle. Il rêva d’en faire son métier. Après le mouvement junior au TEAM-AFF, suivi d’un échange linguistique au FC Lucerne, il intègre le système sport-études du FC Neuchâtel Xamax. Timothée a la chance d’y côtoyer des joueurs professionnels, tout en poursuivant sa scolarité. Il participe même à des tournois internationaux. Malheureusement, la faillite du club brise ses ambitions. 

Après avoir touché du bout du pied son but, il garde son positivisme et préfère y voir l’opportunité de se rapprocher de sa famille. Il revient alors dans sa région natale de Fribourg et signe avec le club de la ville, fraîchement promu. Une vilaine blessure vient le stopper quelques années après. Malgré tout, son engouement et passion ne faiblissent pas. Il rejoint le club de son village et joue désormais avec ses amis d’enfance.

Conscient du caractère éphémère d’une ‘’carrière’’, Timothée a toujours suivi les précieux conseils de ses parents, qui l’ont encouragé à continuer ses études. Attiré par l’Humain, Timothée obtint un Master en Sciences Biomédicales. Il travaille ensuite pendant 4 ans à Zurich à l’Hôpital des Enfants, avant d’intégrer un laboratoire de diagnostic à Avenches. 

Le chiffre 3, symbole aussi de paix, réconcilie et unit les opposés. Après avoir pris conscience des clivages et traumas ethniques au Burundi lors de son voyage en 2019, Timothée décida de mettre à profit ses compétences et réseau au service de NMC. Il espère honorer Nelson Mandela, qui jugeait que l’éducation et le sport participaient à créer une société plus tolérante et fraternelle.